Pudique intimité dévoilée par l’objectif voyeur…

Cette collection intitulée «Le Jardin Parfumé» est en hommage à «La Prairie parfumée où s’ébattent les plaisirs» ; livre érotique arabe rédigé à la demande de Abû Fâris al-Azîz al-Mutawakkil, souverain hafside de Tunis, par Cheikh Nefzaoui au XVe siècle (probablement entre 1410 et 1434). Il a pour le monde arabo-musulman une signification similaire à celle du Kâmasûtra pour la culture indienne.

Comme un corps en émoi, la Nature sensuelle et érotique, entre en fusion.
Surprenante, fascinante, enchanteresse rencontre charnelle d’une porte ouverte sur une autre réalité, un autre éther.
Nature à l’effet voluptueux, où le saisissement de tant d’humanité désarme et provoque l’étonnement : bouleversement des sens entrés en résonance.
Tressaillement du désir, de l’en-vie par l’imaginaire… ce qui importe, est l’Émotion nue, reçue et réveillée.

Pour moi la volupté, dans son sens primitif, est sans limite et nous demande d’être sans limite ; cependant en toute bienveillance par rapport à qui nous sommes en tant que femme, homme, masculin et féminin.
Elle nous suggère de nous confronter à nous-mêmes, de nous dépasser, de briser nos chaînes invisibles conçues à partir de nos peurs, dogmes, croyances et toutes autres transmissions afin de nous accepter puis de nous accueillir avec respect, respect de nous-mêmes et de l’autre.
C’est un vagabondage aux multiples sentiers qui nous guide aux pays de la communion, de l’union, des épousailles des sens, de l’essence de l’Être, des Êtres.