Mon ardeur créatrice

ODE

Artiste du Vivant

Mon ardeur créative

Ma démarche artistique et mon processus créatif

Mes Arts Numériques Intuitifs redonnent une place pleine et entière à l’individu et l’Être

Mon pseudonyme « ODE Artiste du Vivant » définit déjà en partie mon approche et mes objectifs.
ODE est à la fois l’homonyme de mon prénom et un poème lyrique chanté ou accompagné de musique, souvent à la gloire des dieux, des héros, de la nature. Avec les arts numériques, je chante en l’honneur du Vivant avec un grand V ! Cette majuscule c’est vous, c’est moi, ce sont tous les êtres humains, tous les règnes (minéral, végétal, animal) mais aussi les champs vibratoires, énergétiques.

Le chant des mots

J’apprécie la langue française, ses subtilités, sa profondeur et ses sens cachés, sa richesse et sa noblesse, sa beauté et son harmonie mais également le chant des mots – d’où l’usage de différentes langues – sans omettre les mythes et les traditions ; c’est pourquoi mes œuvres portent des titres issus d’une longue recherche afin d’éveiller encore le regard à une curiosité supplémentaire.
Et comme je me délecte de jouer avec les mots, le sens de l’ouïe et celui de la vue, je créé aussi des néologismes, et j’utilise, à ma façon, « le langage des oisons » nommé actuellement « le langage des oiseaux ».

Pourquoi des majuscules au sein de certains mots ?

Notamment afin de distinguer les mots que j’utilise des mots communs mais également afin d’interpeller, de questionner sur ce qui transparaît derrière ce qui paraît.

Prenons quelques exemples :
« ODE » Trois majuscules pour marquer la différence entre « mon pseudonyme-prénom » et l’ode le poème lyrique chanté ou accompagné de musique.
C’est très certainement vrai que pour certaines personnes « je sois tout un poème » par l’étrangeté, à leurs yeux, de ma philosophie de vie et c’est peut-être pour ça que seul le O se trouve en majuscule.
Derrière ce choix particulier d’écriture, je rends également honneur à mon prénom civil qui, issu du germanique Alda provient du terme ald signifiant « vieux » et par son origine scandinave de la rune odal.
Sa place bien à part, en dernière position, dans l’alphabet runique du Futhark, confère à la rune odal des propriétés particulières. Elle est la rune du pouvoir ancestral, de l’héritage et l’incarnation du paradis sur terre. C’est le symbole de la spiritualité par excellence.

« Artiste du Vivant » Les lettres A et V donnent « AV » ou « avé » : ainsi, mes œuvres sont une salutation, une prière à et pour tous les Êtres. Toutefois AV à l’envers, c’est également « va »…
« Va vers qui tu es, va à ta propre rencontre et sois qui tu es, Toi ! Pas ce que la société veut de toi ; mais ce vers qui et quoi ton âme inspire et aspire, même si pour cela tu dois te confronter à toi-même, à ces parties que tu ne veux pas regarder. Perçois-toi tant dans la Noirceur que dans la Lumière puis rends à chacune d’entre elles leur part ».

« Arts Numériques Intuitifs » Les trois majuscules forment ANI, Dieu du ciel et des portes (mythologie étrusque (Janus chez les romains)). Toutefois la traduction anglaise « Intuitive Digital Arts » nous offre IDA, nymphe et fille du roi de Crète Mélissé, soeur d’Adrastée, nourrice de Zeus qui, selon une légende botanique, griffée au sein par un framboisier (Rubus Idaeus, ronce du Mont IDA), en saignant colora définitivement les framboises, qui étaient auparavant blanches.

« KAléidoscopie » Substantif féminin littéraire.
Ces conceptions me rappellent la vision des figures observées à travers un kaléidoscope, du grec « kalos » beau, « eidos » image-aspect et « skopein » regarder. Ce mot exprime l’idée de « regarder une belle image ». Et « eidos » image-aspect est l’anagramme d’ « ideos » idéal !
Les deux majuscules indiquent le KA qui, selon les anciens égyptiens, est la représentation de toutes les expressions de la personnalité, des forces vitales à la fois double, aura, puissance fondamentale et procréatrice de l’Homme dont il ne peut se séparer.

« AVAtart » L’un de mes néologismes. Les trois majuscules sont en rapport, selon certaines approches, avec le prénom de la première Mère. Le T supplémentaire indique la transmutation de mes arts premiers mais également que l’art possède la capacité de nous transformer.

Ce qui transparait derrière ce qui paraît

Ma ligne artistique est la vision du Bios (du grec signifiant « vivant ») sous toutes ses formes.
Pour moi, la création est un souffle de vie, un jeu initiatique comme la marelle ou le jeu de l’oie. C’est un Feu Sacré ! C’est l’équilibre entre l’élément féminin et l’élément masculin, entre le cœur et l’esprit, entre l’irrationnel et le rationnel, un espace sacré, magique... Un aller-retour entre le macrocosme et le microcosme.

« Nous croyons regarder la nature et c'est la nature qui nous regarde et nous imprègne. » Christian Charrière - Le maître d'âme

Lors d’une séance de prises de vues, je me retire dans ce vagabondage où rien n’est réel mais où tout est vrai. J’oublie tout ! Je m’ajuste et m’harmonise avec l’environnement, je crois aux Mondes dits invisibles, aux Mondes des Esprits notamment à ceux de la Nature... Je suis hors du temps, hors moi, mes yeux sont l’objectif, il n’y a plus de séparation, seulement le moment !


Après un temps d’incubation plus ou moins long, vient le temps du traitement post-production, étape où naissent aussi les 4 axes de ma ligne artistique : « Classique », « Tapis de la Révélation », « KAléidoscopie » et « AVAtart ».
Voir ma page qui est ODE?

Pratiques énergétiques et nouvelles technologies convergent, je suis un réceptacle des énergies du Ciel et de la Terre. Je me laisse à nouveau guider, je transcende, je sublime, j’élève, j’exalte le Vivant sous tous ces aspects même les plus invraisemblables ! Si mes sens sont déterminés par des codes, Fortuna, divinité qui ouvre des horizons insoupçonnés, me conduit vers la manumission... Non point changer la Vie, en lui superposant une autre image comme par exemple des visages, des personnes, mais la faire éclore !
Cette trame visuelle dessine en quelque sorte l’ombre poétique de la Réalité cachée, afin de nous rappeler à la Vie dans la beauté primitive du sens (comme valeur universelle).
Et pourtant, cette oraison Au et Du réel s’inscrit en même temps dans une véritable filiation esthétique. Celle-ci commence à la Renaissance et au Maniérisme, passe par le « symbolisme » pour atteindre l’« orphisme » et le « suprématisme ». Elle part de Léonard de Vinci et de Giuseppe Arcimboldo, pour rejoindre Fernand Khopff, Frantisek Kupka, Robert Delaunay, Salvador Dali et René Magritte.
Les « Classique », les « Tapis de la Révélation », les « KAléidoscopie », les « AVAtart » ne sont pas un art qui se réduit ou se suffit à lui-même. Les œuvres possèdent leur propre rythme, qui se rapproche de l’onde de vie des cycles telle une chorégraphie terrestre, vibratoire et cosmique. Les créations vivent, vibrent de leurs propres essences ; elles ne sont pas figées mais vivantes et évoluent en fonction du regard posé sur elles.
C’est pourquoi j’emploie les verbes voir, regarder et percevoir pour parler de mes tableaux.

Voir : nous passons sans prêter attention
Regarder : l’œuvre nous interpelle, nous appelle et nous nous attardons plus longuement pour aller à sa rencontre, à sa découverte
Percevoir : c’est percer pour voir, c’est aller au-delà des voiles des croyances, des dogmes ; c’est aller au-delà de nos sens couramment utilisés. Là, nous nous arrêtons et nous sommes hors espace-temps.

Crédit photo Eva Joncquel

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