Ce qui transparait derrière ce qui parait

ODE

Artiste du Vivant

Ce qui transparaît derrière ce qui paraît

Que représentent mes Arts Numériques Intuitifs ?

Les Arts Numériques Intuitifs / Intuitive Digital Arts que je réalise sont une perception, une traduction, un regard posé qui ne sera jamais terminé ; c’est une approche, une interprétation sans limites...
La prise de vue est pour moi un outil et non une fin en soi. Ce médium me permet de contempler, d’explorer, d’observer ce que nous côtoyons par une reliance et une alliance qui m’accorde de transposer un moment T, une vision afin de magnifier, glorifier, célébrer, honorer et de servir au sens noble du terme le Vivant sous toutes ses formes même les plus improbables par une alchimie associant traditions et modernité.
Passer de voir à regarder (observer) et de regarder à percevoir (percer pour voir –contempler) la Vie sous un angle différent par différents axes créatifs.

Les axes des Arts Numériques Intuitifs

Actuellement, mes axes créatifs sont au nombre de quatre et portent les patronymes de « Classique » (C), « Tapis de la Révélation » (TR), « KAléidoscopie » (KA) et « AVAtart » (AVA).
Les « AVAtart » se tournent à 180° voire pour certains de la position verticale à celle horizontale. Pour les trois axes, en règle générale, c’est de la position verticale à horizontale et inversement que d’autres Univers se dévoilent et s’offrent à nous.
Les « Classique » (C) : macrophotographies, plans rapprochés avec un traitement postproduction sans réalité augmentée avec une accentuation et/ou un échange de couleurs (influence du mouvement coloriste).
Les « Tapis de la Révélation » (TR) : « Classique » que je tourne plusieurs fois en tous sens.
Les « KAléidoscopie » (KA) : découpe du « Tapis de la Révélation » en fonction de mon regard et de mes perceptions.
Les « AVAtart » (AVA) : transmutation d’un « Tapis de la Révélation », d’une « KAléidoscopie » par le biais de filtres inhérents à un logiciel.

Pourquoi des majuscules au sein de certains mots ?

Notamment afin de distinguer les mots que j’utilise des mots communs mais également afin d’interpeller, de questionner sur ce qui transparaît derrière ce qui paraît.

Prenons quelques exemples.
« KAléidoscopie » Substantif féminin littéraire.
Ces conceptions me rappellent la vision des figures observées à travers un kaléidoscope, du grec « kalos » beau, « eidos » image-aspect et « skopein » regarder. Ce mot exprime l’idée de « regarder une belle image ». Et « eidos » image-aspect est l’anagramme d’ « ideos » idéal !
Les deux majuscules indiquent le KA qui, selon les anciens égyptiens, est la représentation de toutes les expressions de la personnalité, des forces vitales à la fois double, aura, puissance fondamentale et procréatrice de l’Homme dont il ne peut se séparer.
« AVAtart » L’un de mes néologismes.
Les trois majuscules sont en rapport, selon certaines approches, avec le prénom de la première Mère. Le T supplémentaire indique la transmutation de mes arts premiers mais également que l’art possède la capacité de nous transformer.
« Arts Numériques Intuitifs »
Les trois majuscules forment ANI, Dieu du ciel et des portes (mythologie étrusque (Janus chez les romains)). Toutefois la traduction anglaise «Intuitive Digital Arts» nous offre IDA, nymphe et fille du roi de Crète Mélissé, soeur d’Adrastée, nourrice de Zeus qui, selon une légende botanique, griffée au sein par un framboisier (Rubus Idaeus, ronce du Mont IDA), en saignant se colora définitivement les framboises, qui étaient auparavant blanches.

Le champ des mots

J’apprécie la langue française, ses subtilités, sa profondeur et ses sens cachés, sa richesse et sa noblesse, sa beauté et son harmonie mais également le chant des mots – d’où l’usage de différentes langues – sans omettre les mythes et les traditions ; c’est pourquoi mes œuvres portent des titres issues d’une longue recherche afin d’éveiller encore le regard à une curiosité supplémentaire.